Arthrographie – Arthro-scanner :: Infiltration rachidienne:: Infiltration des articulations périphériques
Principes de l’examen
Cet examen consiste à injecter à l’aiguille fine un liquide iodé à l’intérieur d’une articulation (genou, épaule, cheville, poignet…), sous contrôle scopique utilisant les rayon X afin d’en analyser son contenu (ménisque, cartilage,…) ainsi que son environnement (os, tendon, ligament, …).
Déroulement l’examen :
Le patient est allongé sur une table de radiologie et après aseptie stricte de la peau le produit contraste iodé est injecté dans l’articulation à l’aide d’une aiguille fine avec parfois administration en fin de geste d’un corticoïde (infiltration).
Quelques clichés radiologiques sont par la suite réalisés, puis le patient est adressé au scanner (arthro-scanner) permettant un bilan lésionnel plus précis.
Contre-indications
• Grossesse.
• Allergie vraie à l’iode.
Durée de l’examen
L’arthrographie dure environ 20 mn et le scanner 15 mm.
Après l’examen, il est conseillé de limiter les mouvements de l’articulation, pendant 24h, d’interrompre le sport et la kinésithérapie pendant 48h et de prendre contact avec le centre de radiologie en cas de persistance des douleurs ou de fièvre.
Les risques d’infection sont très faibles puisque toutes les précautions nécessaires d’aseptie ont été prises.
Principes de l’examen
Les infiltrations par injection locale de corticoïdes retard (DIPROSTENE HYDRO-CORTANCYL, ALTIM …..) ont pour but d’obtenir une action anti-inflammatoire et de traiter la douleur en cas d’insuffisance d’un traitement médical bien conduit.
Le principe est de s’aider des rayons X et en particulier du scanner afin de bien positionner l’aiguille au niveau de la zone à traiter, soit au contact du nerf (infiltration foraminale) soit en intra-canalaire dans l’espace épidurale (infiltration épidurale) soit dans l’articulation inter apophysaire postérieure en cas d’arthrose (infiltration articulaire postérieure).
Déroulement de l’examen
Le geste se fait sous contrôle scannographique, le patient est en décubitus ventral.
Une série de coupes de repérage est dans un 1er temps réalisée, centrée sur l’étage à infiltrer.
Après une aseptie stricte de la peau, le médecin radiologue procède à une anesthésie locale (particulièrement en cas d’infiltration articulaire postérieure), met en place une aiguille 22 G au niveau de la zone à traiter dont le bon positionnement est confirmé par l’injection de quelques cc de produit de contraste puis administre le corticoïde retard pouvant reproduire la douleur dans le territoire habituellement sensible.
Plusieurs coupes scannographiques sont réalisées durant les différentes phases de l’examen.
Les complications liées à l’infiltration sont très rares car les réactions allergiques à l’iode sont exceptionnelles et les risques d’infection très faibles puisque toutes les précautions nécessaires d’aseptie ont été prises.
Contre-indications
- Allergie à l’iode connue ;
- Grossesse;
- Traitement anti-coagulant;
- En cas de fièvre, il faut reporter l’infiltration;
- Le diabète n’est pas une contre indication sauf en cas de déséquilibre.
Durée de l’examen
Un repos allongé le jour de l’infiltration et si possible le lendemain est conseillé pour une meilleure efficacité du geste.
Il est déconseillé de conduire tout de suite après cet examen (penser à vous faire accompagner).
L’amélioration se manifeste en général 48h après l’infiltration et parfois au delà de ce délai.
Principes de l’examen
Les infiltrations par injection locale de corticoïdes retard (Diprostène, Hydro-Cortancyl, Altim …..) ont pour but d’obtenir une action anti-inflammatoire et de traiter la douleur en cas d’insuffisance d’un traitement médical bien conduit.
Dans le cadre de certaines arthroses, il est parfois réalisé une injection d’un produit visqueux à base d’acide hyaluronique (viscosupplémentation) afin d’améliorer la mobilité de l’articulation et de soulager la douleur.
Le principe est de s’aider des rayons X afin de bien positionner l’aiguille dans l’interligne articulaire à traiter.
Déroulement l’examen
Le geste se fait sous contrôle radiologique, le patient allongé sur la table d’examen.
Après une aseptie stricte de la peau, le radiologue aborde l’interligne articulaire à traiter, injecte quelques cc de produit de contraste confirmant le bon positionnement de l’aiguille et permettant la réalisation d’une arthrographie, puis administre le corticoïde retard en intra-articulaire.
Contre-indications
• Allergie à l’iode connue;
• Grossesse;
• En cas de fièvre, il faut reporter l’infiltration;
• Le traitement anti-coagulant n’est pas une contre indication (on choisira alors une aiguille plus fine type 22 G);
• Le diabète n’est pas une contre-indication sauf en cas de déséquilibre.
Durée de l’examen
Plusieurs clichés radiologiques sont parfois réalisés durant les différentes phases de la procédure qui dure environ 20 mn. L’examen est parfois complété d’un scanner afin de faire un bilan lésionnel.
Les complications liées à l’infiltration sont très rares car les réactions allergiques à l’iode sont exceptionnelles, et les risques d’infection très faibles puisque toutes les précautions nécessaires d’aseptie ont été prises.
Un repos de 24h de l’articulation infiltrée est conseillé. L’amélioration se manifeste en général 48h après l’infiltration et parfois au delà de ce délai.
Une recrudescence douloureuse peut s’observer dans les heures suivant l’infiltration.